La belle histoire de Pascal, chauffeur ... et plus encore !

Catégorie
Belles Histoires de Gilets Orange
Nom
Pascal
Fonction / description
Chauffeur
Accroche
Depuis environ sept ans, Pascal Deriancourt est chauffeur à la Banque Alimentaire des Alpes du Sud, à Oraison (Alpes-de-Haute-Provence). Un poste stratégique pour les Banques Alimentaires, encore plus lors de la Collecte Nationale.
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" S’il y a un problème durant la tournée de ramassage, c’est tout le système qui s'enraye " 

Un métier au contact du terrain

D’abord secrétaire-adjoint puis secrétaire de l’antenne locale de sa Banque Alimentaire, Pascal Deriancourt s’est porté candidat pour devenir chauffeur « afin d’avoir aussi un contact de terrain avec les 45 bénévoles ». Le vendredi, l’homme de 65 ans part donc en camion de l’entrepôt vers 8h30 pour la tournée auprès de deux grandes surfaces. « J’avais un camping-car, donc je suis habitué à conduire un véhicule large, mais ce n’est vraiment pas plus compliqué qu’une voiture au final », explique-t-il.    Pour la prochaine Collecte Nationale, il est déjà sur le pont. « S’il y a un problème durant la tournée de ramassage, c’est tout le système qui s'enraye », souligne-t-il. Pascal conduira vendredi et samedi toute la journée. « L’an dernier, j’ai ramassé quatre magasins, avec en moyenne trois passages et demi par lieu, soit environ 250 kilomètres en deux jours » s’exclame-t-il. Il est toujours accompagné, notamment pour aider au chargement. « Nous manipulons environ trois tonnes de denrées par jour… Je peux vous dire qu’on est bien contents à la fin du week-end », sourit celui qui revient souvent aider au tri le dimanche. 

Pascal 2

L'âme du bénévole

Ancien fonctionnaire de l’Assemblée nationale au service des bâtiments, Pascal Deriancourt a toujours eu une « âme de bénévole ». A sa retraite, c’est donc avec évidence qu’il se rapproche d’une association d’aide aux plus démunis à Forcalquier, où il s’est installé. Il y découvre la Banque Alimentaire, avec qui cette structure collabore, qu’il finira par rejoindre entièrement. 

Très impliqué, il a pour projet de développer des ateliers cuisine au sein de la Banque Alimentaire. « Si j’arrive à convaincre les bénéficiaires que les légumes sont bons, l’objectif sera atteint », explique-t-il, lui qui voudrait faire de la prévention sur le diabète. Sa principale motivation : il se sent utile. « Mais après 10 ans, j’arrêterai, car les corps s’usent et il faut laisser place aux jeunes ». Il pourra alors entièrement se consacrer à la marche nordique, qu’il pratique deux fois par semaine, à son jardin, mais surtout, à ses six petits-enfants, « une autre sorte de bénévolat », sourit-il.