Emeline, agricultrice donatrice à la Banque Alimentaire de Savoie

Catégorie
Belles Histoires de dons
Nom
Emeline Vincent-Leveque
Fonction / description
Agricultrice à la Fermette d'Emeline
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A Aiguebelle, aux portes de la vallée de la Maurienne, Emeline élève 5 000 poules pondeuses depuis novembre 2020.
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Emeline Vincent Lévèque

"J’ai été très bien reçue à la Banque Alimentaire, les produits ont été accueillis à leur juste valeur [...]. Il y avait une volonté de s’intéresser à ma production, à ce que je faisais."

Racontez-nous votre rencontre avec les Banques Alimentaires ?

“Comme je démarrais mon activité, j’ai eu un surplus d’oeufs et c’était important pour moi de ne pas gâcher. C’est la production de mes poules, je les respecte. J’ai donc tout simplement cherché une association d’aide alimentaire sur internet. Je suis tombée sur la Banque Alimentaire, je les ai contactés et j’ai été agréablement surprise par l’accueil qui m’a été réservé. J’ai été très bien reçue, les produits ont été accueillis à leur juste valeur, les bénévoles m’ont questionné sur mon activité et l’origine des œufs, etc. Il y avait une volonté de s’intéresser à ma production, à ce que je faisais. Je leur ai expliqué que je soignais mes poules avec des huiles essentielles et que je respectais toutes les normes du bio par exemple.”

Pourquoi décider de faire don d’une part de vos produits  ?

“J’ai commencé il y a un peu plus de 6 mois, je suis partie de rien et il a fallu créer un circuit de distribution. J’ai accueilli mes premières poules le 17 novembre 2020 et récolté mes premiers œufs tout début décembre. Pas facile de s’installer en plein confinement ! Alors c’était l’occasion de valoriser ma production et d’en faire profiter ceux qui en ont besoin. Pour moi, c’est inimaginable de jeter.” 

Comment voyez-vous le lien entre agriculture et lutte contre la précarité à l’avenir ?

“Avec la Banque Alimentaire, nous avons un peu les mêmes valeurs. De mon côté, j’essaye de développer des produits de qualité accessibles à tous via des circuits courts : chalet à la ferme, magasins de producteurs, marchés, supermarchés locaux, coopératives mais aussi des restaurateurs ou des boulangers qui utilisent des produits locaux.

J’aurais évidemment le réflexe de donner à la Banque Alimentaire en cas de surplus et j’ai aussi prévu de leur faire profiter de mes changements de lot. Les premières semaines, mes poules pondent des petits œufs qui sont plus difficilement commercialisables. Je sais qu’ils seront appréciés !”

Emeline fait partie du réseau “Bienvenue à la ferme”. Pour la rencontrer : www.lafermettedemeline.fr

François, producteur donateur en Champagne-Sud et Meuse

Catégorie
Belles Histoires de dons
Nom
François Navet
Fonction / description
Producteur à la Ferme du petit pré
Accroche
Fermier en Champagne-Sud et Meuse, François Navet a donné plus de 40 000 œufs en 2020 à la Banque Alimentaire.
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françois

"Mes œufs viennent de poules plein air, et même s’ils ne correspondent pas à la taille requise pour la commercialisation, ils sont de bonne qualité."

Racontez-nous votre rencontre avec les Banques Alimentaires ?

"Je connaissais l’action des Banques Alimentaires car certains de mes collègues agriculteurs étaient déjà donateurs. En mars, j’ai reçu un courrier d’appel aux dons de produits de la Banque Alimentaire de Champagne-Sud et Meuse. J’ai pensé que les œufs étaient un produit dont ils pouvaient manquer. Pour moi, ça a été le déclic.

Pourquoi décider de faire don d’une part de vos produits  ?

"Avant, je travaillais avec une entreprise qui m’achetait tous mes stocks. Depuis peu, je suis passé en vente directe et il m’arrive d’avoir des invendus, surtout les plus petits calibres. Au lieu de les vendre à une casserie industrielle, j’ai préféré les valoriser autrement. Mes œufs viennent de poules plein air, et même s’ils ne correspondent pas à la taille requise pour la commercialisation, ils sont de bonne qualité. En décembre, j’ai donc fait don de 40 000 œufs."

Comment voyez-vous ce partenariat à l’avenir ? 

"Ce premier don s’est très bien passé, je vais donc continuer ! Il y a d’abord un avantage logistique. La Banque Alimentaire se déplace jusqu’à mon lieu de production, ce qui n’est pas le cas des industriels pour des petites quantités. Il y a aussi un avantage fiscal qui me permet de m’y retrouver tout en étant solidaire. C’est important pour moi de savoir que je peux aider les personnes les plus vulnérables." 

 

Florence, agricultrice donatrice à la Banque Alimentaire du Nord

Catégorie
Belles Histoires de dons
Nom
Florence Delattre
Fonction / description
Agricultrice à la ferme familiale “Ferme Delattre”
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A la Ferme Delattre, ferme familiale depuis 6 générations, Florence Delattre, agricultrice, fait don de ses produits “hors-calibre” à la Banque Alimentaire du Nord.
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Florence

 "Chacune des six générations a apporté quelque chose à cette ferme, une forme de patrimoine que nous voulons faire perdurer."

Racontez-nous votre rencontre avec les Banques Alimentaires ?

“Cela fait plusieurs années que nous réalisons des dons. L’un de nos voisins est bénévole dans une association d’aide alimentaire, c’est grâce à lui que nous avons découvert le fonctionnement. Au départ, nous donnions à une seule association, mais les périodes de collecte des dons ne coïncidaient pas toujours avec nos récoltes. Alors on s’est tourné vers la Banque Alimentaire que nous connaissions grâce aux collectes organisées dans les écoles de nos enfants. Cela nous a permis de donner plus facilement nos produits et surtout de toucher un plus grand nombre d’associations.” 

Que représentent pour vous ces dons aux Banques Alimentaires ?

“On est producteurs alors on est conscient que produire de la nourriture est une chance.  Faire un don c’est pouvoir partager un produit qui est bon mais qui malheureusement ne rentre pas dans un cahier des charges. L’année dernière par exemple, nos pommes de terre avaient quelques tâches brunes. Esthétiquement, elles ne passaient pas, alors qu’elles étaient très bonnes ! On a donc préféré faire don de ces 7 tonnes aux Banques Alimentaires. 
On fait d’une pierre deux coups : on évite le gaspillage et on fait profiter des gens qui n’ont pas les moyens de s’acheter ces produits.”

Comment voyez-vous le lien entre agriculture et lutte contre la précarité à l’avenir ?

“Lorsqu’on est agriculteur, la météo dicte nos journées et influe sur nos récoltes. Cela impacte le calibre de nos pommes de terre et de nos oignons par exemple, qui ne respectent plus les critères demandés par les négociants, les magasins de producteurs ou les industriels avec qui nous travaillons habituellement. Alors, tous les ans, on peut faire un geste et donner à la Banque Alimentaire !” 

Pour découvrir la Ferme Delattre, rendez-vous sur leur page Facebook